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FAQ

L’ostéopathie est une médecine douce, strictement manuelle. Elle vise à comprendre les causes des symptômes du patient à partir d’une analyse des différents systèmes du corps humain et de leurs liens entre eux (système musculo squelettique, cardio-respiratoire, digestif, ORL, nerveux, etc) : il s’agit d’une approche globale de la personne.

L’analyse de ces systèmes passent par plusieurs étapes lors d’une consultation : un interrogatoire, une phase d’observation, des tests medicaux et des tests osteopathiques.

L’ensemble de ces étapes permettront à l’osteopathe de poser un diagnostic ostéopathique et de vous proposer par la suite un traitement en adéquation avec votre problématique.

Il existe 3 grandes raisons pour lesquelles vous pourriez aller voir un ostéopathe : 

L’ostéopathie préventive : mieux vaut prévenir que guérir ! Voir un ostéopathe avant qu’on ai mal est une bonne solution pour limiter l’arrivée de douleurs ou d’autres symptomes en dehors de toute pathologie médicale (on ne peut pas prevenir le Covid-19 en ostéopathie par exemple). C’est l’occasion parfaite pour faire un bilan de chaque système de votre corps,  d’évaluer votre état de santé général et de vous donner des conseils pour améliorer votre quotidien. La fréquence d’un consultation-prévention tourne autour de 1 à 2 fois par an.

L’ostéopathie curative : la douleur est la raison la plus évidente pour consulter un ostéopathe. Grâce à un interrogatoire précis et des tests, votre ostéopathe sera en mesure de soit vous réferer vers un spécialiste si votre motif n’est pas de son ressort, soit de vous proposer un traitement ostéopathique sur une ou plusieurs séances pour soulager vos douleurs. (la liste des troubles pris en charge en ostéopathie se trouve dans la section « quels sont les troubles pris en charge en osteopathie? ».

L’ostéopathie palliative : elle concerne les personnes en fin de vie ou les personnes atteintes de pathologies chroniques évolutives diminuant les capacités globales de l’individu. Dans les deux cas, l’ostéopathe peut faire parti de votre parcours de soin médical pour améliorer votre confort et votre quotidien jusqu’à vos derniers instants.

Un trouble fonctionnel fait référence au dysfonctionnement d’un organe ou d’un système, sans qu’il y ai lésion de sa structure (contrairement à une fracture ou un ulcère par exemple), on parle donc d’un mauvais fonctionnement de l’organe pouvant amener des signes/symptômes.

Voici une liste non-exhaustive des troubles fonctionnels pouvant être pris en charge par l’ostéopathie :

Troubles fonctionnels de l’appareil musculo-squelettique
  • Douleurs au dos et à la nuque, torticolis

  • Douleurs intercostales

  • Nevralgies, fourmillements ou sensation de perte de sensibilité dans les membres

  • Entorses et accidents musculaires

  • Tendinites/bursites

  • Conséquences des coups du lapin

  • Maux de tête

Troubles fonctionnels du système digestif
  • Gêne à la déglutition

  • Douleurs à l’estomac

  • Dyspepsies

  • Constipation/diarrhée

  • Reflux gastriques

  • Régurgitations et nausées

Troubles fonctionnels du système génito-urinaire
  • Règles inhabituellement douloureuses

  • Douleurs ou gênes lors de rapports sexuels

  • Douleurs ou gênes en urinant

  • Infections urinaires à répétition

  • Douleurs du périnée

Les dysfonctions de la sphère nez, bouche et oreilles (ORL)
  • Enrouement et altérations de la voix

  • Grincement, friction ou serrement des dents

  • Sinusites et otites à répétition

  • Vertiges

  • Douleurs de la mâchoire 

Troubles fonctionels du système respiratoire
  • Douleurs ou gêne lors de la respiration

  • Asthme, bronchites à répétition
  • Apnée du sommeil
  • Bronchites répétitives, notamment chez le nouveau-né et le bébé

Troubles fonctionels touchant les nouveaux-nés et les bébés
  • Troubles du sommeil
  • Agitation
  • Régurgitations et coliques
  • Canal lacrymal bouché
  • Trouble de la succion
  • Aplatissement ou déformation de la boîte crânienne
Etats psychologiques
  • Anxiété
  • Stress
  • Depression
  • Troubles du sommeil
 
 

La kinésithérapie cible directement la zone malade ou douloureuse et lui apporte une action spécifique une fois que le médecin a posé un diagnostic précis. Un nombre de séances est alors prescrit au patient à réaliser à intervalle régulier. Le kiné peut intervenir dans le cadre d’un traumatisme, de réeducation post-accouchement, de pathologies chroniques, etc. Elle utilise pour cela soit des techniques manuelles, soit des techniques utilisant certains appareillages, soit des exercices de rééducation. Il existe différentes spécialisations en kinésithérapie (kiné respiratoire, kiné du sport, kiné périnatale, kine Mézières , etc).

L’ostéopathie est une profession de première intention, c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de passer par le médecin pour venir voir un ostéopathe. C’est une médecine douce qui envisage le corps dans sa globalité et agit sur l’ensemble de sa mobilité par des techniques manuelles. L’ostéopathe cherche d’avantage a comprendre la cause racine de vos douleurs pour pouvoir la soulager sur le long terme, c’est pour cela que l’osteopathe ne traite pas exclusivement la zone douloureuse.  En redonnant de la mobilité aux bons endroits, l’ostéopathe va jouer sur les mécanismes d’auto-guérison de votre corps. Très vulgairement : il appui sur des boutons, et votre corps s’occupe du reste !

L’importance est de comprendre qu’il n’y a pas une discipline meilleure que l’autre et que chacune à son champ de compétence. Elles sont d’ailleurs très loin de s’opposer , la kinésithérapie et l’ostéopathie combinés dans le parcours de soin d’un individu peuvent dans certains cas apporter d’excellents résultats !

Une consultation classique passe par plusieurs phases :

  1. Interrogatoire : il permet d’établir une relation entre le patient et le praticien, de cerner votre motif de consultation et d’identifier toute pathologie nécessitant une prise en charge médicale.
  2. Observation : selon les cas, on vous demande de passer en sous-vêtement ou en tenue sportive pour vous observer de face, de dos et de profil pour se donner une idée des zones de tensions.
  3. Tests médicaux : ils ont pour but de renforcer le/les hypothèse(s) établis lors de l’interrogatoire et de référer si besoin à un spécialiste.
  4. Tests ostéopathiques : un « scan » de la tête au pied est réalisé pour identifier les zones de manque de mobilité du patient en lien avec le motif de consultation. Donc si vous avez mal au dos et que l’osteopathe regarde votre épaule ou vos pieds, c’est normal !
  5. Diagnostic ostéopathique : votre ostéopathe vous fait un résumé de ce qu’il a retrouvé à l’interrogatoire, à l’observation et aux tests et vous expose son diagnostic ostéopathique. Ce dernier correspond à l’hypothèse du tissu douloureux, et pourquoi est ce que ce tissu est douloureux.
  6. Traitement : en fonction du diagnostic, votre ostéopathe vous propose un traitement manuel et un plan de traitement qui vous est propre, adapté à vos besoins.
  7. Retest: le praticien reverifie la bonne mobilité des zones anatomiques précedemment investiguées.
  8. Conseils : en fonction du motif de consultation, votre ostéopathe est en mesure de vous prodiguez des conseils hygiéno-diététiques pour que vous puissiez agir sur votre santé de manière autonome et indépendante dans la vie de tous les jours.

L’ostéopathie s’adresse à tout le monde : 

  • A tout âge : que ce soit pour  un nourrisson, un bébé, un enfant, un adolescent, un adulte ou un senior, vous êtes la bienvenue.
  • A tout métier: boulanger, manutentionnaire, danseur, infirmier, ingénieur,  commercial,  chômeur, étudiant, etc, toutes les classes socio-professionelles sont concernées.
  • A toute condition : handicape moteur et/ou psychique, grossesse, particularité anatomique, votre ostéopathe saura s’adapter.
  • A toute religion : l’osteopathie respecte les tenues et les croyances de chacun.

Pas nécessairement. Certaines techniques ostéopathiques provoquent un «craquement» lors de manipulations des articulations mais pas toutes.

Un ostéopathe possède un large panel de techniques ostéopathiques, il n’est donc pas systématique ou nécessaire d’entendre des « craquements » durant une séance.

Dans tous les cas, votre ostéopathe vous demandera votre accord pour manipuler une zone et saura  justifier son choix de technique en accord avec vos besoins. Si vous avez des craintes par rapport aux « craquements », n’hesitez pas à en faire part à votre thérapeute, il saura vous rassurer ou s’adapter à la situation.

Un ostéopathe classique recquiert de connaître les 4 grands types de techniques de l’Ostéopathie à savoir : le fascia, le viscéral, le structurel et le crânien.

Le fascia consiste à travailler sur un tissu de soutien mettant en relation chaque partie de votre corps, ce sont en générale des techniques très douces. Le viscéral a pour but de redonner de la mobilité aux différents viscères du corps (par exemple l’estomac ou l’utérus). Le strcuturel vise a travailler sur les éléments du système musculo-squelettique par différents biais (« cracking », contracté-relaché, etirement, point de pression, etc). Le crânien quant à lui ressemble au fascia et met l’accent sur la mobilité des os du crâne et du sacrum (pièce du bassin).

En réalité,  chaque ostéopathe a sa manière de pratiquer, dès la formation initiale on observe des divergences entre certaines écoles mettant plus l’accent sur tel ou tel type de technique. Et quand bien même la formation ai été uniforme, nombreux sont les ostéopathes se dirigeant vers un type de pratique ostéopathique bien précis une fois sorti de l’école.

Votre ostéopathe Kevin JAY a été formé à l’ensemble des 4 grands types de technique et s’efforce quotidiennement à les utiliser dans sa pratique pour s’adapter au mieux à la situation et aux besoins de chacun.

Non ! L’ostéopathie traite uniquement les troubles fonctionnels (voir liste dans la section « quels sont les troubles pris en charge en ostéopathie »).

Un trouble fonctionnel fait référence au dysfonctionnement d’un organe ou d’un système, sans qu’il y ai lésion de sa structure, on parle donc d’un mauvais fonctionnement de l’organe pouvant amener des signes/symptômes.

Lorsqu’il y a une lésion de la structure, on parle de pathologie, de maladie ou de trouble organique. Ces atteintes nécessitent une prise en charge par un médecin généraliste ou un spécialiste. Voici une liste non exhaustive de quelques pathologies non pris en charge par l’ostéopathie :

  • Système musculo-squelettique : fracture, entorse, luxation, déchirure musculaire, cancer osseux, etc
  • Système digestif : ulcère gastrique, polype intestinaux, cancer du colon, pancréatite, calcul biliaire, etc
  • Système oreille-nez-bouche : angine, grippe, parotidite, infection de l’oreille moyenne, etc 
  • Système genito-urinaire : pyélonéphrite, cancer de l’ovaire, prolapsus, etc

Les pathologies chroniques peuvent dans certains cas être accompagnés de troubles fonctionnels, l’ostéopathie peut alors avoir sa place dans le parcours de soin de l’individu. 

Après une séance d’ostéopathe, on a tendance à penser qu’il ne faut pas bouger pendant 24/48h de peur de déconstruire ce qu’à fait l’ostéopathe. Ceci est completement faux !  

L’ostéopathie a pour but de redonner du mouvement à votre corps pour qu’il puisse justement se mouvoir à nouveau de manière indépendante et autonome ! Il est vrai que si vous faites une grosse séance de sport le soir ou le lendemain de la séance, l’intégration du traitement par votre cerveau ne sera pas optimal car ce dernier peut se retrouver « surchargé » d’informations à traiter. Il faut donc trouver un juste milieu entre rester dans le canapé à rien faire et faire un marathon. Voici des activités qui non seulement ne nuiront pas à  l’intégration du traitement mais en plus vous aideront à l’assimiler plus vite : la marche, les étirements et la mobilisation douce de la zone douloureuse.

Pourquoi parle-t-on de 24/48h ? On ne sait pas exactement pourquoi, mais on a observé que c’est le laps de temps où votre corps commence à s’adapter au traitement. Vous pouvez alors ressentir divers effets qui sont propres à chacun : courbatures, fatigue, douleur augmentée, sensation d’être en pleine forme, etc. Passé ces 48h, vous êtes libre de reprendre vos activités sportives normallement et n’ayez pas peur de la douleur, reprenez confiance dans vos mouvements habituels !

Ceci dépends de plusieurs facteurs : de l’intensité et la chronicité de votre motif de consultation, de l’état de tension des tissus du corps, de votre âge ou si vous possedez des pathologies chroniques.

Le nombre de séances est variable d’une personne à l’autre. Pour se donner un ordre d’idée, deux à trois consultations espacées de une à trois semaines sont en général demandées pour soulager une plainte. Mais ceci n’est qu’une fourchette, une séance unique pourrait suffire tout comme il faudrait dans certains cas de pathologie chronique se voir plus régulièrement !

Dans tous les cas, votre ostéopathe sera en mesure d’estimer le nombre de séances necessaires en fonction de votre situation.

L’ostéopathie ne fait pas parti des soins pris en charge par la sécurité sociale, vous n’avez donc pas besoin de vous munir de votre carte vitale pour venir en consultation.

Votre mutuelle à cependant la possibilité de rembourser tout ou partie des consultations d’ostéopathie. Certaines mutuelles remboursent un pourcentage sur le coût de la consultation tandis que d’autres remboursent un nombre de consultation à l’année. Si vous n’êtes pas sûr, appellez les !

Pour se faire rembourser, une facture est nécessaire donc n’hesitez pas à la demander  à votre ostéopathe en fin de séance.

Voici la liste des mutuelles prenant en charge l’osteopathie : 
https://www.osteopathe-syndicat.fr/osteopathie-remboursement

Lors de la prise de rendez-vous, assurez vous de plusieurs choses pour que tout se passe sans encombre le jour-J :

  • la localisation du cabinet (parking à proximité, accès)

  • l’aspect pratique (durée et montant de la séance, mode de paiement, remboursement)

Pour le rendez-vous, n’hésitez pas à vous munir de :

  • vos comptes rendus médicaux ou examens d’imagerie
  • votre liste de médicaments
  • du carnet de santé de votre enfant.

    Même si ces documents ne sont pas en lien avec votre plainte du jour, ils peuvent contenir de précieuses informations pour votre ostéopathe.

Le jour du rendez-vous, quelle que soit la zone de votre corps qui motive votre visite, il est probable que votre ostéopathe vous demande de vous mettre en sous-vêtements pour procéder à un examen plus global. Adaptez donc votre tenue en conséquence et n’hésitez pas à prendre avec vous de quoi être à l’aise, comme par exemple un short ou une brassière. Si pour X raison vous ne voulez/pouvez pas être en sous-vêtement, ce n’est pas grave, votre ostéopathe s’adaptera.

L’ ostéopathie n’a pas de spécialité, elle est en mesure de prendre en charge de nombreux troubles chez des profils divers et variés.

Il existe cependant des ostéopathes ayant décidé de se spécialiser dans une « branche thérapeutique » de l’ostéopathie, ainsi vous pouvez retrouver des ostéopathes pédiatriques, des ostéopathes pour sportifs, des ostéopathes ne traitant que les femmes, etc. Renseignez-vous donc auprès de votre ostéopathe pour savoir si votre profil et/ou motif de consultation rentre dans son champ d’action.

Kevin JAY a fait le choix de ne pas avoir de spécialité, il s’efforce de mettre quotidiennement ses connaissances à jour dans l’ensemble des domaines médicaux pour pouvoir contenter et prendre en charge un très large panel de patients. Ainsi, il est en mesure de prendre en charge du nourrisson au senior, en passant par la personne atteinte de handicap, la femme enceinte, le sédentaire et le sportif.